Le secteur des transports est en France à la fois le secteur le plus émetteur de GES et celui dont les émissions n’ont pas baissé depuis 1990. Décarboner les mobilités est à la fois un défi immense et un enjeu d’équité sociale et territoriale. Les centres villes, 8% de la population française et 0.2% des émissions nationale des mobilités, disposent des transports en commun à l’inverse des couronnes, 50% de la population du pays et 10% des émissions nationales. L’essentiel des kilomètres parcourus sont le fait de déplacements supérieurs à 5 km, hors de portée du vélo. La voiture électrique reste très chère alors que le revenu médian en France est de 1800 €/mois. Elle n’est par ailleurs pas zéro carbone. Comment dès lors assurer une transition qui préserve le lien social et territorial ? Quelles sont les solutions possibles ? Quels impacts sur l’économie en particulier entre la répartition investissement et consommation alors que le pouvoir d’achat s’affirme comme une préoccupation constante des Français ? Comment prendre en compte l’efficience économique ?