Dans les années 1970, à la suite de mai 68, il y eut en France un mouvement de “retour à la terre” d’urbains fuyant les villes et la société de consommation. Plusieurs mouvements de ce type se sont ensuite succédé jusqu’à aujourd’hui, avec la volonté de retrouver une vie plus en phase avec la nature. Faut-il les imiter pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement son empreinte environnementale. D’une manière qui peut sembler contre-intuitive, la réponse est plutôt non: les émissions de gaz à effet de serre par personne dans les centres-villes des grandes agglomérations sont en moyenne bien moins importantes que dans les zones rurales. Il est cependant possible, par des choix adaptés, de vivre à la campagne avec des niveaux d’émissions très faibles, même si cela s’avère plus complexe qu’en ville. Pour y voir plus clair, voici 7 points à prendre en compte.